École élémentaire les Quatre Vents - Pommerieux (57)
CM1 / CM2 25 élèves 

Thème du projet : 

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Objectif pédagogique :

S’interroger sur la provenance d’aliments de base, leur origine et leur mode de fabrication, formuler des hypothèses et les étayer, pratiquer une démarche expérimentale et accepter les éventuels échecs, réinvestir et acquérir des connaissances dans le domaine des états de la matière et des mélanges.

Sujet et problématique :

Comment obtenir du sucre à partir d’une betterave sucrière ?

Démarche d’investigation :

Un parent a apporté une betterave sucrière. C’est cette plante qui est utilisée pour fabriquer du sucre. Pourra-t-on faire la même chose en classe ?

Observations :

Observation 1 :

La chair est effectivement très sucrée par rapport à celle d’autres fruits ou légumes qu’on connaît.

Observation 2 :

La chair est dure, on ne peut donc pas obtenir de jus en la pressant.

Observation 3 :

On doit réussir à obtenir un liquide sucré à partir de la chair puis faire évaporer le liquide pour obtenir le sucre solide.

Hypothèses :

Hypothèse 1 :

On fait tremper des morceaux dans de l’eau.

Hypothèse 2 :
On hache la betterave finement pour que le sucre puisse sortir plus facilement.

Hypothèse 3 :

On hache finement et on fait chauffer.

Recherches :

Grâce aux expériences des divers groupes, on met en évidence le procédé qui permet d’extraire la plus quantité de sucre de la betterave dans l’eau. On recherche d’autres exemples de concentration dans l’eau tels les tisanes ou le thé (plus de matière infusée augmente la force des parfums) et le sirop (expérience visualisée avec 3 verres identiques ou on met de plus en plus de sirop : la couleur est de plus en plus foncée et le goût est de plus en plus sucré).

Conclusions :

Pour obtenir une eau sucrée à forte concentration, il faut :

• hacher finement la betterave
• mettre peu d’eau
• faire chauffer

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Pour l’enseignant :

Difficultés rencontrées :

• Il est difficile d’être caméraman et animateur en même temps
• La betterave, conservée trop longtemps, s’était desséchée

Anecdotes :

Les expériences ont été menées sur plus d’une semaine et certains liquides étaient devenus inutilisables
Devant la caméra, certains ont perdu beaucoup de leur spontanéité et on pourrait croire qu’ils récitaient des textes appris

Apport de ce projet pour l’enseignement des sciences dans sa classe :

La mise en œuvre de la démarche expérimentale permet à tous les élèves de participer réellement et de s’approprier les savoirs plus facilement. Le projet de réaliser un film n’a fait que renforcer leur intérêt par l’importance donnée à leurs manipulations et leurs interventions.

Apports de ce projet pour l’enseignement des TICE et de l’éducation à l’image :

Le film vidéo est un support intéressant car très visuel et en adéquation avec les médias connus des enfants. Ils sont fiers de pouvoir apparaître dans un film. Le problème réside dans la technique : le montage est très long et nécessite une bonne connaissance des logiciels ; difficile donc de trouver du temps pendant la classe pour la manipulation des différents fichiers.

Autres remarques (utilisation des ressources mises à disposition par la plate-forme…) :

Nous avons rencontrés des problèmes de sonorisation car il y avait peu de possibilités pour des sons libres de droit.