Chimik, awa !

École de Cousinière (Vieux Habitants - Guadeloupe)
CE2 - 24 élèves

Thème du projet : La lutte biologique


Objectif pédagogique :
Identifier des méthodes de lutte biologique utilisables dans un jardin potager.

Sujet et problématique :
La lutte biologique dans un jardin potager :
Comment protéger les plantes des ravageurs, et notamment des escargots, sans utiliser de produit chimique ?

Démarche d’investigation :
La situation de départ est liée à la création d’un projet d’école autour du jardin pour l’année 2014-2015. L’émission d’hypothèses a été enrichie par les familiales et amis des élèves. L’investigation s’est traduite par la visite d’un jardin biologique avec l’interview d’un spécialiste d’une part, et par des expérimentations d’autre part. Les investigations ont été consignées sur le cahier de science, ainsi que les conclusions. Les méthodes concluantes de lutte biologique sont réinvesties et utilisées dans le jardin d’essai de l’école.

Observations :

Hypothèses :

Hypothèse 1 :
Les branches de rosiers protègent les plantes des escargots.

Hypothèse 2 :
Les branches de bougainvilliers protègent les plantes des escargots.

Hypothèse 3 : 
La cendre protège les plantes des escargots.

Hypothèse 4 :
Les coquilles d’œufs protègent les plantes des escargots.

Recherches :
Visite du jardin extra-BIO...extraordinaire et entretien avec Philippe qui est l’animateur nature.
Expérimentations des quatre hypothèses dans le jardin d’essai de l’école.

Conclusions :
Différentes stratégies permettent de limiter les ravageurs dans un jardin biologique comme l’association de plantes, et le non-agir qui permet à des auxiliaires naturels de se développer (exemple : les coccinelles qui mangent les pucerons).
Mettre de la cendre ou des coquilles d’œufs autour des plantes les protège des escargots.


Pour l’enseignant :

Difficultés rencontrées : 
Le story-board a beaucoup évolué au fur et à mesure du projet... Au niveau technique, je n’aurais pas pu aboutir ce projet sans l’aide essentielle de M. Le Cocq, animateur informatique de la circonscription.

Anecdotes :
L’école se trouvant au bord d’une route, nous avons dû couper le tournage des scènes en extérieures à chaque passage de voiture...le cinéma nécessite beaucoup patience !
Ce fut un réel soulagement de voir les escargots rebrousser chemin devant la cendre...la tension était palpable.

Apport de ce projet pour l’enseignement des sciences dans sa classe :
Le choix du thème lié à l’environnement proche des élèves, ainsi qu’à une problématique locale a rendu ce projet plus fort, en lui donnant une dimension Éducation au Développement Durable.
Les pratiques de jardinage sont courantes dans les familles des élèves, et ce projet a permis d’expérimenter les méthodes utilisées.
La démarche expérimentale a été suivi et les étapes clairement identifiées.

Apports de ce projet pour l’enseignement des TICE et de l’éducation à l’image :
Une séquence de « leçons de cinéma » a été abordée en amont du projet, en s’appuyant sur de petites vidéos thématiques.
Le projet a permis de réinvestir ces connaissances en utilisant un vocabulaire approprié, notamment lors des moments de tournage.
Les élèves ont pu vraiment percevoir ce que c’était d’être acteur, métier qui nécessite beaucoup de patience ! Certaines scènes ont du être tournées une vingtaine de fois... :