École de la Mission Laïque Française - Centre scolaire Français d’Okpo (CORÉE DU SUD)
CP/CE1 et CE2 - 36 élèves

Ils relèvent de plusieurs domaines :

- La découverte du monde (objets) pour les CP/CE1 et la technologie pour les élèves de CE2 avec les compétences des instructions officielles :

Cycle 2 :
Découvrir le monde de la matière, des objets : les élèves réalisent des maquettes élémentaires.
Les élèves acquièrent des repères dans le temps et l’espace, des connaissances sur le monde et maîtrisent le vocabulaire spécifique correspondant. Ils dépassent leurs représentations initiales en observant et en manipulant.

Cycle 3 :
La matière : l’air.
L’énergie : l’air, source d’énergie.
Les objets techniques : équilibres, objets mécaniques.
Pratiquer une démarche d’investigation : savoir observer, questionner.
Manipuler et expérimenter, formuler une hypothèse et la tester, argumenter, mettre à l’essai plusieurs pistes de solutions.
Exprimer et exploiter les résultats d’une mesure ou d’une recherche en utilisant un vocabulaire scientifique à l’écrit et à l’oral.
Exercer des habiletés manuelles, réaliser certains gestes techniques.

- La pratique d’une langue étrangère : Anglais et Coréen.

ANGLAIS : les séances de découverte du monde et de sciences sont dispensées en co-enseignement (français-anglais) par l’enseignante de la classe et un intervenant en langue anglaise dans le cadre de l’enseignement de l’anglais dans une discipline non linguistique. Nous avons donc fait le choix de tourner certaines parties du film en langue anglaise.

CORÉEN : les élèves bénéficient d’une heure hebdomadaire d’initiation à la langue et à la culture coréenne. Un travail portant sur les éléments culturels liés aux traditions coréennes concernant le cerf-volant a été mené en classe et apparaît en début du film. Les élèves interprètent également un chant traditionnel coréen invitant les enfants à aller faire voler leurs cerfs-volants.

Sujet et problématique :

Quels éléments faut-il prendre en compte pour fabriquer un cerf-volant solide qui vole haut et longtemps et pourra ainsi participer à un combat de cerfs-volants coréens ?

Démarche d’investigation :

Point de départ  : le cerf-volant fabriqué sera de forme rectangulaire avec 4 points d’attache pour la ficelle. De plus, la membrure du cerf-volant sera en bois de bambou, un bois léger et que l’on trouve facilement en Corée.

Pour les autres éléments de la fabrication du cerf-volant, les hypothèses diffèrent.

Hypothèses formulées :

MATIÈRE DE LA VOILURE :
Hypothèse 1 : tissu.
Hypothèse 2 : hanji (papier traditionnel coréen).
Hypothèse 3 : hanji sur lequel on a ajouté de l’huile pour le rendre imperméable.

TAILLE :
Hypothèse 1 : petite voilure (27,5 cm X 18,5 cm) qui sera légère.
Hypothèse 2 : taille moyenne (55 X 37 cm).
Hypothèse 3 : grande voilure (110 cm X 74 cm) qui permettra au vent d’avoir une surface plus importante pour soulever le cerf-volant.

STABILITÉ :
Hypothèse 1 : la bride permet au cerf-volant d’avoir une forme bombée qui permettra au vent de le soulever plus facilement.
Hypothèse 2 : le trou au milieu de la voilure permet une plus grande stabilité quand il y a peu ou trop de vent.
Hypothèse 3 : la queue est nécessaire pour la stabilité du cerf-volant.

Investigation(s) retenue(s) :

• protocole expérimental

Un protocole expérimental a été mis en place afin de vérifier chaque hypothèse. Différents prototypes de cerfs-volants ont été construits pour vérifier chacune des hypothèses énoncées. Au fur et à mesure des recherches et des conclusions des élèves, le prototype du cerf-volant est amélioré.

• recherche documentaire, visite sur le terrain, recours à un scientifique...

Dans le cadre de l’initiation à la langue et à la culture coréenne, des recherches documentaires ont été réalisées pour obtenir des informations sur les cerfs-volants de combat coréens et leurs spécificités.

Résultats :

Lors d’une sortie à la plage, les enfants ont pu évaluer la qualité des différents prototypes ("décollage", temps de vol, hauteur de vol...) en fonction des critères choisis pour la fabrication. Ils ont réussi à construire un cerf-volant correspondant aux attentes de départ.

Conclusions :

Pour fabriquer un cerf-volant solide qui vole haut et longtemps, il est nécessaire d’utiliser une matière légère pour sa membrure (bambou) et sa voilure (le papier traditionnel coréen). De plus, il faut que le cerf-volant soit de taille moyenne pour qu’il ne soit pas trop lourd et que le vent ait une surface assez importante pour le soulever et le maintenir dans les airs. Enfin, la bride, le trou au milieu de sa voilure et la queue lui permettent d’être plus stable et d’affaiblir sa résistance au vent.

Communication, valorisation des connaissances acquises :

Tout au long des apprentissages, dans le cahier d’expérience, les élèves ont gardé individuellement et collectivement des traces de leurs recherches, des hypothèses, des observations et de leurs conclusions.
Des articles concernant l’avancée des recherches ont été régulièrement écrits et publiés sur le site Internet de l’école : http://www.csfmlf-okpo.org/spip.php...

Pour l’enseignant :

La gestion des paramètres non prévisibles ! (la météo et le vent).

Anecdotes :

Un élève non francophone ayant été scolarisé auparavant en Chine est arrivé dans notre classe en cours d’année. Le thème retenu pour notre film lui a permis de mettre en avant ses connaissances sur le cerf-volant, de les exprimer à l’oral en utilisant de plus en plus le français. Il s’est révélé être un des "moteurs" des investigations et des idées lancées pour l’amélioration de nos prototypes.

Ce projet s’est révélé très motivant pour les élèves qui se sont rapidement impliqués dans les recherches documentaires et techniques.
Des progrès des élèves ont également été observés en expression orale, esprit de synthèse, travail de groupes, rédaction...

La participation des jeunes élèves (cycle 2) sur l’aspect "montage du film" a été limitée mais ils ont aidé au cadrage, ont été initié à la vidéo, ont participé à l’amélioration du film en visionnant régulièrement les séquences et en exprimant les éléments à modifier.
Les élèves ont également été initiés à l’animation des images qu’ils avaient dessinées.