École élémentaire Henri Wallon Le Havre
CE1/CE2 - 26 élèves
Objectif pédagogique :
Faire comprendre les conditions nécessaires pour qu’il y ait une ombre.
Sujet et problématique :
Qu’est-ce qu’une ombre ?
Démarche d’investigation :
Hypothèses formulées :
L’ombre est due au soleil.
Tous les objets ont une ombre.
Un objet ou une personne a plusieurs ombres.
Investigation(s) retenue(s) :
- protocole expérimental
Nos expériences :
Aller à l’extérieur observer
Faire l’ombre d’un objet
Faire plusieurs ombres
Reconnaître l’ombre d’un élève caché derrière un drap
S’éloigner de la source lumineuse
Se rapprocher de la source lumineuse
- observation(s)
Pour obtenir une ombre, il faut du soleil
Pour faire l’ombre d’un objet, j’ai besoin d’une lampe, d’un objet et d’un support
Tous les objets n’ont pas d’ombre
L’ombre fait les mêmes mouvements que nous
Quand on s’éloigne de la lumière, son ombre diminue
Quand on se rapproche, l’ombre grandit
Une ombre n’a pas de détail
Pour faire plusieurs ombres, il faut plusieurs lampes
- recherche documentaire, visite sur le terrain, recours à un scientifique...
Qu’est-ce qu’une source lumineuse ? Les différentes sources lumineuses.
- modélisation
Représenter par un dessin, expliquer par un texte, prise de photos, production d’écrit. Créer une histoire en théâtre d’ombre, créer des ombres chinoises.
Résultats :
Les élèves ont grâce à ces expériences, à la recherche documentaire, établi une trace écrite :
Une ombre est une absence de lumière. Elle se forme grâce à une source lumineuse. Elle est de même forme que la personne ou l’objet, c’est une silhouette, une ombre n’a pas de détail. Tous les objets n’ont pas forcément une ombre, seulement les objets opaques, pour les objets transparents, la lumière les traverse.
L’ombre fait les mêmes mouvements que la personne. Pour avoir plusieurs ombres, il faut plusieurs sources lumineuses.
Conclusions :
Les élèves ont changé leur façon de voir les ombres.
Ils ont été motivés par le projet. Ils ont pris du plaisir à s’engager dans une recherche, à expérimenter.
Le fait d’avoir travaillé le scénario du film, leur a permis de revenir sur ce qu’ils n’avaient pas compris, se mettre à la place des plus jeunes et d’essayer d’être le plus clair possible dans leur explication.
Communication, valorisation des connaissances acquises :
Les traces écrites individuelles, les schémas dans les cahiers d’expériences, les affichages collectifs, les storyboard avec les dessins et textes explicatifs des expériences réalisées ainsi que la réalisation du théâtre d’ombre, du dessin animé et du film pour le concours, du visionnage du film par les familles et les autres élèves de l’école ont permis de valoriser les connaissances acquises.
Pour l’enseignant :
Travailler dans le cadre d’un projet interdisciplinaire.
Faire le noir dans une salle de classe
Disposer du matériel : lampe de poche, drap, lumière projecteur, caméra, pc portable).
Anecdotes :
Le plus difficile quand on a réalisé le film c’est de faire comme si on ne savait pas, les élèves devaient sans arrêt relire la fiche de conceptions initiales pour se remémorer ce qu’ils croyaient avant.
Appropriation d’une démarche d’investigation, acquisition des notions.
Élaboration d’un storyboard du dessin animé (personnages, lieux, dialogues).
Fabrication des décors et animation
Mise en oeuvre de compétences en arts visuels (fabriquer des images, composition, animation).
Histoire des arts : référence aux films d’animation, rencontre avec des artistes qui ont travaillé sur les ombres comme Yumi Yamashita.
Travail sur le film, le trucage, le fait de ne pas croire tout ce qu’on voit : Internet, images truquées, montage...
Comprendre le fonctionnement d’un dessin animé : son historique (flip book, kaléidoscope...), calcul du nombre d’image, les différents types de dessins animés : 3D, 2D, en volume, pâte à modeler...